Le « Blauen » était là¶
bien avant que je n’existe,¶
il sera là encore, quand je ne serai plus,¶
quand j’aurai disparu depuis longtemps.¶
Le vent dans les arbres,¶
chuchote et somnole,¶
et l’eau gronde quelque part,¶
quand plus personne n’écoute.¶
Les prés en fleurs¶
sont beaux et couverts de rosée,¶
alors que nous nous effaçons¶
et passons comme des ombres.¶